SUJET

Il n’est pas possible de saisir et d’identifier toutes les informations visuelles portées à notre attention. Leur organisation et leur situation ne permettent pas de les isoler.

Isoler des motifs simples, des éléments d’architecture et les sortir de leur contexte afin de leur rendre leur autonomie et leur rendre leur structure propre.

L’architecture est généralement perçue en panoramique horizontal. L’architecture du XXème siècle a renforcé cette vision par une accentuation des rythmes horizontaux.

La vision verticale permet de dématérialiser l’espace d’autant plus que cette vision n’est pas naturelle.. La perspective créée par un volume vertical possède une aberration de surface. Haut, bas, sol, murs, plafond, perdent leur place, le spectateur perd ses repères. Le volume est homogène, la perspective fermée. On a l’impression d’être en sustentation.

L’image passe dans un autre imaginaire en autonomie avec son contexte initial.
La photographie perd sa signification et sa fonction de représentation. Elle devient composition d’« art graphique ». Le spectateur assemble lui même de nouvelles significations.

Un des buts de ce travail est d’amener le public à regarder l’architecture, notamment contemporaine, sous un nouvel angle, par la création d’images étranges.

Au delà d’un travail de type documentaire, ordonné sur un point de vue unique, ce travail privilégie une recherche d’image particulières ou insolites. La série des « animalorphiques » en est un exemple.